Comment limiter l'impact des produits solaires ?

 

 

Pour plus de la moitié des consommateurs français, l’impact environnemental est un frein à l’utilisation des produits de protection solaire (1). Les polémiques récentes sur la sécurité des produits solaires pour l’environnement, et en particulier pour les coraux, n’y sont sans doute pas étrangères. Pourtant, la protection solaire, au-delà des considérations esthétiques, est un enjeu de santé publique. Alors, comment concilier un haut degré de protection et maitriser l’impact potentiel de ces produits sur l’environnement, en particulier aquatique ?

Prendre en compte l’impact environnemental dès la conception

Chez NAOS, notre responsabilité est de prendre soin de tous les écosystèmes : la peau (c’est le principe d’écobiologie de la peau, notre approche scientifique holistique inspirée du vivant), mais aussi notre environnement. C’est pourquoi tous nos produits sont pensés dès leur conception pour minimiser leur potentiel impact environnemental. Ce principe est incarné dans notre charte de formulation : les ingrédients qui entrent dans la composition de nos produits sont rigoureusement sélectionnés en ce sens, et les produits solaires ne font pas exception.

Analyser l’impact environnemental des formules finies

Cette première étape de sélection des ingrédients est nécessaire mais n’est pas suffisante, car c’est la formule finale, donc un ensemble d’ingrédients interagissant entre eux, qui est en contact avec le milieu extérieur. Son impact, sa potentielle toxicité sur l’environnement (écotoxicité) dépend également de son comportement une fois en contact avec ce dernier.

Dans le cas d’un produit solaire, par exemple, la résistance à l’eau est un critère fondamental à prendre en compte. C’est le fait qu’une fois appliqué sur la peau, le produit reste à sa surface, et ne se dilue pas dans l’eau. Plus la formule est résistante à l’eau, moins les ingrédients se dispersent dans l’environnement aquatique.

Pour s’assurer qu’une formule ai le moins d’impact possible sur l’environnement, le produit final (son comportement, ses performances) doit également être évalué, et pas seulement les ingrédients un par un. Nous sommes donc particulièrement attentifs à choisir les tests adéquats à réaliser sur nos formules, afin d’en assurer le plus faible impact possible.

Des méthodes d’analyse complémentaires

Lors du développement de nos produits solaires, nous sommes particulièrement attentifs aux écosystèmes aquatiques, qu’ils soient marins ou d’eau douce. Nous effectuons pour chaque produit solaire un ensemble de tests, choisis pour leur pertinence et leur rigueur, qui s’appuient sur trois méthodes complémentaires. Les deux premiers tests visent à évaluer le plus précisément possible, avec les capacités actuelles, l’impact sur les écosystèmes marins. L’un, basé sur une norme internationale reconnue (NF EN ISO 10253), évalue l’impact de la formule sur une espèce de microalgue (Phaedactylum tricornutum) considérée représentative à la base de la chaîne alimentaire marine. L’autre évalue son impact sur certaines espèces de coraux (Cnidaria Coral. /Seriatopora hystrix species), mais aussi sur les micro-algues qui vivent en symbiose avec ceux-ci. Un test d’écotoxicité sur le plancton d’eau douce (Daphnia magna Straus), basé sur laune ligne directrice 202 de l’OCDE (2), permet de compléter le panel de tests pour prendre en compte les différents milieux aquatiques.

Aller au-delà des produits solaires

Tous les produits solaires des marques NAOS (Bioderma, Institut Esthederm et Etat Pur) passent par ce triptyque de tests afin de s’assurer de minimiser notre impact sur les écosystèmes aquatiques.d’avoir l’impact le plus faible possible . Cet engagement est matérialisé sur l’emballage des produits par le pictogramme « Aquatic ecosystems tested ». Mais notre engagement pour la maitrise de l’impact environnemental des produits NAOS ne se limite pas aux produits solaires car ils ne sont pas les seuls produits cosmétiques à pouvoir entrer en contact avec l’environnement. C’est aussi, le cas des produits d’hygiène rincés. C’est pourquoi, depuis 2014, la biodégradabilité de ce type de produits est systématiquement évaluée, tout comme celle de nos best-sellers et des nouveaux lancements.

S’engager encore plus pour limiter l’impact sur le milieu aquatique

NAOS s’implique également pour la protection du milieu marin et le respect des écosystèmes aquatiques. Depuis 2020, nous avons développé un partenariat avec Andromède Océanologie, association engagée dans la protection et la régénération des herbiers marins de posidonies qui jouent un rôle écologique vital. Pouvant stocker 4 à 5 fois plus de carbone que les autres plantes marines à fleurs, ces prairies sont néanmoins menacées. Grâce à la cartographie des herbiers sur les côtes méditerranéennes et le partage des données avec les plaisanciers, nous contribuons à leur protection.